Il s’agit d'un parcage. Le MEDD nous a clairement confirmé
qu'une fois les PDIRM mis en place, les autres chemins, pourtant
ruraux, nous seront interdits.
Bien sur, on peut rêver de PDIRM de plusieurs centaines de
kilomètres par département. Pour de nombreuses raisons, cela relève
de l’utopie : séparation des activités (les chemins inscrits aux
PDIPR , déjà balisés, ne pourront être repris par les PDIRM),
aucune obligation légale d’allouer des chemins (du goudron...
Il s’agit d'un parcage. Le MEDD nous a clairement confirmé qu'une fois les PDIRM mis en place, les autres chemins, pourtant ruraux, nous seront interdits.
Bien sur, on peut rêver de PDIRM de plusieurs centaines de kilomètres par département. Pour de nombreuses raisons, cela relève de l’utopie : séparation des activités (les chemins inscrits aux PDIPR , déjà balisés, ne pourront être repris par les PDIRM), aucune obligation légale d’allouer des chemins (du goudron suffit), fortes réticences locales, financement par les Conseils Généraux etc.
Un bon exemple de ce qui nous attend vient une fois encore du « laboratoire » alsacien. Le Haut-Rhin travaille déjà à son PDIRM, qui se compose de 11 km de pistes roulantes, dont 6 km de goudron !
Pourtant, le simple bon sens suffit à imaginer quelles seront les nuisances engendrées par la concentration des activités motorisées sur quelques dizaines de kilomètres de chemins rapides balisés : bruit, poussière, dégradations, accidents…
En conclusion, on peut dire que les PDIRM sont l’exemple type de la « fausse bonne solution » : un dispositif qui attire l'œil (c'est "égalitaire" en apparence) mais qui est conçu à la base pour ne pas fonctionner...
Charles Péot, porte-parole du CODEVER.
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