Dans une interview parue dans le dernier Moto Verte (n°436),
Vincent Neirinck, chargé de mission chez MW France, remet en cause
le jugement qui a permis que l'édition 2010 de la Croisière Blanche
se déroule normalement.
Vincent Neirinck ose en effet affirmer que "En
2007, 2008, 2009, on a gagné le procès (...) En 2010 c'était
exactement le même cas de figure. On aurait donc dû...
- le Codever a élaboré une "convention de développement durable", signée par les autorités préfectorales, les collectivités (Conseil Génétal, communes) et les organisateurs ;
- cette convention contenait une étude qui démontre que l'impact de la Croisière Blanche 2010 sur son environnement est absolument minime, sinon inexistant.
Il faut également souligner que MW a eu connaissance de cette convention lors d'une réunion en préfecture, mais a refusé de la signer. C'est donc avec une parfaite connaissance de nos arguments que MW a décidé d'agir quand même en justice.
Avec le résultat que l'on sait : dans un jugement dépourvu d'ambiguïtés, le juge des référés du Tribunal de Grande Instance de Gap a conclu que la Croisière Blanche était organisée dans les règles et qu'aucun impact significatif sur l'environnement n'était démontré. Conséquence logique, il a débouté MW de toutes ces demandes.
A la suite de quoi Mountain Wilderness, qui avait dépêché sur le parcours de la Croisière nombre d'observateurs et même un huissier, n'a pas fait appel du jugement.
A tout le moins, Vincent Neirinck pourrait donc respecter la chose jugée, mais également le travail du juge, qui a tout de même consacré son week-end à l'examen approfondi de la convention de développement durable !
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