Martin est décédé le 19 juillet 2010, en percutant à moto un
câble tendu en travers d'une digue du Petit-Rhône, piste
carrossable de 3.80 m de largeur. Il y a un an déjà, nous avions
relayé
l'appel à témoignages lancés par ses parents.
Depuis, le dossier parait s'être enlisé, et
Et que constate t-on ?
Que la question qui revient le plus souvent dans ce dossier est : "Martin avait-il le droit de circuler sur ce chemin ou pas ?". Pour notre part, nous estimons que peu importe la réponse à cette question, car circuler sur une voie interdite n'est en aucun cas une infraction sanctionnée par la mort.
A nos yeux, la vraie question est tout autre : "Ceux qui ont décidé l'installation de ce câble ne pouvaient-ils pas se douter de l'extrême dangerosité d'un tel dispositif ?"Seul un procès peut nous fournir la réponse. Seul un procès peut avoir le retentissement suffisant pour que d'autres gestionnaires de voies ne prennent pas les mêmes décisions irréfléchies.
Comme Françoise et Jean-Michel Pugliesi, et comme malheureusement d'autres familles endeuillées, nous souhaitons que la justice arrête d'éluder cette question de la responsabilité des poseurs d'obstacles non signalés. Qu'elle cesse de rejeter l'entière faute sur les conducteurs, comme si le droit de clore son bien autorisait le propriétaire à le faire de manière dangereuse voire mortelle.
Il faut enfin que la proposition de loi du député Michel Vauzelle, visant à interdire ce type de dispositif dangereux, soit votée au plus vite par nos parlementaires. A cette fin, le Codever continuera à sensibiliser ces derniers pour tenter de faire aboutir cette proposition de loi.
Lien vers l'article du Midi Libre du 11/10/2011 : http://www.midilibre.fr/2011/10/10/vers-un-non-lieu,400359.php
Articles précédents :
Faire adopter la proposition de loi Vauzelle, et vite ! (18/03/2011)
Appel à témoignages - DIGUES DU RHONE ET DU PETIT RHONE (08/10/2010)
Une proposition de loi pour préserver la sécurité des randonneurs (26/11/2010)
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