A la lecture de l'article, publié le 29 mai dernier dans le
journal Var Matin, on croit rêver. On y apprend en effet qu'à
Canjuers, "le camp militaire est devenu le paradis de la faune
et de la flore" ! D'ailleurs, on peut lire aussi que "le
nombre d'espèces sauvages recensées dans le Var est en expansion
constante".
On découvre ainsi que de très nombreuses espèces protégées, surtout
des oiseaux, prolifèrent dans l'enceinte du camp militaire depuis
1970,...
A la lecture de l'article, publié le 29 mai dernier dans le journal Var Matin, on croit rêver. On y apprend en effet qu'à Canjuers, "le camp militaire est devenu le paradis de la faune et de la flore" ! D'ailleurs, on peut lire aussi que "le nombre d'espèces sauvages recensées dans le Var est en expansion constante".
On découvre ainsi que de très nombreuses espèces protégées, surtout des oiseaux, prolifèrent dans l'enceinte du camp militaire depuis 1970, malgré les très fréquents tirs d'entrainements. Les volatiles se promènent même sur l'aérodrome, ne se sauvant qu'au moment où "un homme empoigne un fusil".
Voilà qui confirme les observations de milliers de pratiquants : en balade motorisée dans les chemins forestiers, on peut voir de très nombreux animaux, qui ne s'affolent jamais outre mesure. Une fois que les véhicules se sont éloignés, les animaux... reviennent à leur place.
Mieux encore : cela remet en cause un des dogmes des écologistes radicaux.
Ceux-ci prétendent en effet, sans aucune étude scientifique à l'appui, que le bruit produit par le passage des véhicules à moteur sur les chemins fait fuir à coup sur les animaux, et menace la reproduction ! A la lumière de ce qui se passe à Canjuers, nous nous interrogeons : le passage de quelques 4x4 chaque week-end serait donc plus "perturbateur" que les milliers d'obus qui s'abattent sur le camp chaque année ?
On conseillera donc aux écolos radicaux de se souvenir du bon mot de Michel Audiard: "faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages..."
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