Thierry, un motard de 44 ans et père de 3 enfants, a bien failli perdre la vie vendredi 18 mai du côté de Riotord (Haute-Loire). En promenade dans un chemin en forêt, il a violemment heurté un fil de fer barbelé tendu solidement entre deux arbres. Si Thierry n'avait pas roulé debout, il est probable que l'impact aurait eu lieu à hauteur de gorge, avec toutes les conséquences que l'on peut imaginer.
Une vilaine entaille à un avant-bras nécessitera six points de suture. Thierry...

Thierry, un motard de 44 ans et père de 3 enfants, a bien failli perdre la vie vendredi 18 mai du côté de Riotord (Haute-Loire). En promenade dans un chemin en forêt, il a violemment heurté un fil de fer barbelé tendu solidement entre deux arbres. Si Thierry n'avait pas roulé debout, il est probable que l'impact aurait eu lieu à hauteur de gorge, avec toutes les conséquences que l'on peut imaginer.
Une vilaine entaille à un avant-bras nécessitera six points de suture. Thierry souffre également de deux cotes fêlées.

Un blessé de plus parmi les motards
Depuis la publication de la circulaire Olin, le bilan est lourd : 2 morts en 2006 (un enduriste dans l'Hérault et un quadeur dans l'Yonne), et de nombreux blessés graves, la plupart victimes de barbelés, câbles ou chaines tendus en travers des chemins en des endroits improbables, et visiblement dans le but de tuer.

Des cibles toutes désignées
La circulaire Olin a présenté les randonneurs motorisés comme des délinquants et des « dangers pour les autres usagers ». On voit aujourd’hui les résultats.
Car, loin de résoudre les rares problèmes de cohabitation, ce texte n'a fait que déchainer la haine envers les randonneurs motorisés, comme nous l’avions pronostiqué et dénoncé.

La notion de « carrossabilité » ne résoudra rien
Dans la conscience collective, et que vous soyez à pied, à cheval, à vélo, à moto, en quad ou en 4x4, les chemins – carrossables ou non – sont des voies de circulation faites pour être empruntées. Chaque usager est donc une victime potentielle de ces pièges mortels.
Il serait temps que le bon sens prenne le dessus : un simple panneau d'interdiction, ou une barrière, judicieusement placés et de manière bien visible à l'entrée d'un chemin, suffiraient à signaler sans ambiguïté une interdiction de circuler. Et surtout épargneraient des vies.

En attendant cette prise de conscience, nous ne pouvons qu’inciter les randonneurs à la plus grande prudence, et appeler le nouveau ministre de l’Écologie à jouer enfin la carte de l’apaisement.