Le Préfet des Bouches du Rhône refuse cette année encore
d'autoriser le déroulement de l'enduro international "Ipone Maya
Marseille Maroc" pour de pseudos motifs écologiques.
Précisons d'emblée que le tracé de l'épreuve se situe comme l'an
dernier au milieu des pistes à chars du terrain militaire de
Carpiagne... Toutefois, la présence de certaines espèces protégées,
et notamment celle de l'Aigle de Bonelli, a entrainé la création
d'une zone Natura 2000, et une...
Cette étude, réalisée avec méthodologie et rigueur scientifique par le Codever a établi qu'aucun impact significatif sur l'environnement ne pouvait être causée par la manifestation.
Le ridicule ne tue pas
En 2010, le préfet avait invoqué des risques d'érosion des sols des champs de manoeuvre (ce qui avait fait rire beaucoup de monde, notamment dans l'administration...) Le juge administratif, peu convaincu par ce motif, avait suspendu l'interdiction et le prologue avait pu se dérouler normalement.
Cette année, la décision du Préfet repose sur des considérations purement idéologiques, qualifiées de "stupéfiantes" par la Fédération Française de Motocyclisme dans son communiqué de presse du 11/2/2011.
Le représentant de l'Etat s'appuie en effet sur la charte du futur Parc National des Calanques, qui appelle à "la promotion des véhicules sobres en énergie, (...) la réduction des émissions atmosphériques". Or, comme le souligne la FFM, "un char Leclerc consomme plus de 300 litres/100 km."
La fédération, estimant que le préfet ne présente "pas le moindre argument juridique valable", entend tout mettre en oeuvre pour défendre le club organisateur.
Il est donc probable que cette affaire se termine une fois encore par une décision du Tribunal Administratif de Marseille.
En attendant, nous incitons les pratiquants locaux à se joindre à la manifestation contre le futur Parc National des Calanques. Car quand on voit l'influence d'un parc qui n'existe pas encore, il y a de quoi s'inquiéter pour l'avenir !
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